<h2><strong>Ce qu'il faut retenir</strong></h2>
<ul>
<li><strong>Une alimentation équilibrée</strong> peut améliorer la sensibilité à l’insuline et réguler les cycles menstruels.</li>
<li><strong>Une activité physique régulière</strong> contribue à diminuer les symptômes métaboliques et hormonaux.</li>
<li><strong>Gérer le stress</strong> et soigner la <strong>qualité du sommeil</strong> réduit l’inflammation chronique et restaure l’équilibre hormonal.</li>
</ul>
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<h2><strong>Impact de l’alimentation</strong></h2>
<p>Dans le cadre du <a href="https://www.ameli.fr/aveyron/assure/sante/themes/syndrome-ovaires-polykystiques/symptomes-diagnostic-evolution"><strong>syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)</strong></a>, <strong>l’alimentation joue un rôle central</strong>. En tant que pharmacienne, j’ai souvent constaté qu’un changement de régime alimentaire peut réellement transformer le terrain hormonal et métabolique. Notamment lorsqu’il existe une <strong><a href="https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete-type-2-pm" target="_blank">résistance à l’insuline</a></strong>, présente chez plus de 70 % des femmes atteintes de SOPK.</p>
<h3><strong>SOPK et insuline : l’alimentation comme outil thérapeutique</strong></h3>
<p>L’excès d’insuline dans le sang, causé par une mauvaise sensibilité des cellules à cette hormone, stimule la production d’androgènes (hormones mâles) dans les ovaires.</p>
<p>Cela aggrave donc plusieurs symptômes typiques du SOPK :</p>
<ul>
<li>Règles irrégulières voire absentes</li>
<li>Hyperpilosité (hirsutisme)</li>
<li>Acné</li>
<li>Difficulté à ovuler</li>
<li>Prise de poids, notamment abdominale</li>
</ul>
<p>Optimiser la glycémie en <strong><a href="https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=regime-index-glycemique" target="_blank">réduisant les pics d’insuline</a></strong> est une stratégie nutritionnelle clé pour agir à la racine du syndrome.</p>
<h3><strong>Quels aliments favoriser ?</strong></h3>
<ul>
<li><strong>Glucides à index glycémique bas</strong> : quinoa, patate douce, légumineuses, grains entiers</li>
<li><strong>Fibres alimentaires</strong> : fruits entiers, légumes verts, son d’avoine, graines de chia</li>
<li><strong>Protéines de qualité</strong> : œufs, lentilles, poissons gras, volaille</li>
<li><strong><a href="https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=regime-mediterraneen" target="_blank">Bons gras</a></strong> : avocat, huile d’olive vierge, graines de lin ou de chanvre</li>
</ul>
<h3><strong>Et ceux à limiter ?</strong></h3>
<ul>
<li><a href="https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=reduire-sucres-rapides" target="_blank">Sucres rapides</a> (pâtisseries, sodas, bonbons)</li>
<li>Plats transformés riches en sucres cachés et gras trans</li>
<li><a href="https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=intolerance-au-lactose" target="_blank">Lactose</a> (selon tolérance individuelle)</li>
</ul>
<h2><strong>Régime anti-inflammatoire</strong></h2>
<p>Le <a href="https://www.inserm.fr/dossier/syndrome-ovaires-polykystiques-sopk/">SOPK</a> est aujourd’hui considéré comme un <strong>syndrome d’inflammation chronique de bas grade</strong>. Cela signifie que le corps est constamment dans un état d’alerte à bas bruit, ce qui perturbe nos hormones, notamment l’insuline et les androgènes.</p>
<p>Je recommande souvent un <strong><a href="https://www.fondation-arthritis.org/regime-anti-inflammatoire/" target="_blank">régime anti-inflammatoire</a></strong>, à mi-chemin entre le régime méditerranéen et l’alimentation hypotoxique.</p>
<h3><strong>Aliments anti-inflammatoires à privilégier</strong></h3>
<ul>
<li>Poissons gras (sardines, maquereaux, saumon sauvage)</li>
<li>Fruits rouges, curcuma, gingembre</li>
<li>Noix, amandes, graines</li>
<li>Thé vert, cacao pur</li>
<li>Légumes colorés riches en antioxydants</li>
</ul>
<p>Ces aliments agissent en neutralisant les radicaux libres et en <strong><a href="https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=phytotherapie-stress-oxydatif" target="_blank">améliorant le stress oxydatif</a></strong>, un autre facteur aggravant du SOPK.</p>
<h3><strong>Astuce de pharmacienne</strong></h3>
<p>Prendre un complément d’<strong><a href="https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=omega-3-ps" target="_blank">oméga 3 (EPA + DHA)</a></strong> peut renforcer cet effet anti-inflammatoire si l’alimentation ne suffit pas. Il est important de choisir des omégas de qualité, <strong>sans métaux lourds</strong>.</p>
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<h2><strong>Activité physique</strong></h2>
<p><strong>Le mouvement est essentiel pour les femmes atteintes de SOPK.</strong></p>
<p>C’est un levier fondamental pour :</p>
<ul>
<li><strong>Améliorer la sensibilité à l’insuline</strong></li>
<li><strong>Réduire l’excès d’androgènes</strong></li>
<li>Limiter la prise de poids (ou favoriser une perte durable)</li>
<li>Booster les cycles ovulatoires</li>
</ul>
<p><strong>Ce n’est pas une question de performance, mais de régularité.</strong></p>
<h3><strong>Quel sport choisir avec un SOPK ?</strong></h3>
<p>L’idéal est d’associer <strong>endurance, renforcement musculaire et douceur</strong>.</p>
<p>Exemples efficaces :</p>
<ul>
<li>Marche rapide quotidienne (30 minutes minimum)</li>
<li>Yoga ou pilates 2 fois/semaine</li>
<li>Natation, vélo d’appartement, danse</li>
<li>Musculation légère ou circuit training, 2 à 3 fois/semaine</li>
</ul>
<h3><strong>Attention au surentraînement</strong></h3>
<p>Le stress physique intense déclenche la libération de <strong>cortisol</strong>, nocif pour l’équilibre hormonal. <strong>Évitez les entraînements intenses et répétés sans récupération.</strong></p>
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<h2><strong>Gestion du stress et du sommeil</strong></h2>
<p>Un <strong>stress chronique</strong> et un <strong>sommeil perturbé</strong> aggravent les symptômes du SOPK car ils perturbent deux axes hormonaux majeurs :</p>
<ul>
<li>L’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien (régulation des ovulations)</li>
<li>Le rythme cortisol-insuline-mélatonine (impacts métaboliques et inflammatoires)</li>
</ul>
<h3><strong>Le stress, un “androgène invisible”</strong></h3>
<p>Face au stress, notre corps sécrète du <strong>cortisol</strong>. Sur la durée, cela :</p>
<ul>
<li>Active des pics d’insuline (donc plus d’androgènes)</li>
<li>Inhibe la progestérone</li>
<li>Perturbe la thyroïde</li>
</ul>
<p>Si vous souffrez de <strong>SOPK avec anxiété</strong>, troubles de l’humeur ou crises d’angoisse, c’est lié à cette surcharge neuro-endocrinienne.</p>
<h3><strong>Outils de gestion du stress recommandés</strong></h3>
<ul>
<li><strong>Cohérence cardiaque</strong> : 3 fois/jour, 5 minutes</li>
<li>Méditations guidées ou pleine conscience</li>
<li>Sophrologie ou hypnose</li>
<li>Exposition à la lumière naturelle matin et soir</li>
</ul>
<h3><strong>Le rôle du sommeil</strong></h3>
<p>Un mauvais sommeil perturbe la production de :</p>
<ul>
<li><strong>Insuline</strong> : plus de résistance</li>
<li><strong>Progestérone</strong> : moins de production</li>
<li><strong>Mélatonine</strong> : moins d’efficacité antioxydante</li>
</ul>
<p><strong>Dormir avant 23h, éviter les écrans le soir et adopter une routine apaisante</strong> est bénéfique pour les hormones.</p>
<img src="https://cdn.shopify.com/s/files/1/0517/4430/9432/files/bedside-table-2425973_640.webp?v=1745151925" alt="Routine de sommeil">
<h2><strong>Vers une approche globale, douce mais stratégique</strong></h2>
<p>Modifier son mode de vie avec le SOPK demande du temps, mais <strong>chaque ajustement compte</strong>. En régulant l’alimentation, en bougeant avec intention, en protégeant son sommeil et en calmant le système nerveux, <strong>vous agissez sur les causes et les symptômes</strong>.</p>
<p>Un <strong>accompagnement multidisciplinaire</strong> (nutrition, stress, compléments) peut faire une réelle différence, là où les traitements seuls ne suffisent pas. <strong>Reprenez votre pouvoir sur votre santé hormonale.</strong></p>
Rédigé par Mathilde et l’équipe scientifique et médicale d’Hollis.