Comment traiter et prévenir les mycoses vaginales ?
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La mycose vaginale est le plus souvent due à Candida albicans (dans 80% des cas), une levure opportuniste qui attend les conditions les plus favorables pour proliférer et se développer. (Plus d'infos sur les causes des mycoses ici)
Découvrez les actifs et nutriments les plus efficaces pour déloger cet indésirable !
Le traitement allopathique classique des mycoses vaginales
En présence d’une candidose vaginale, votre médecin ou votre sage-femme peuvent vous prescrire des antifongiques sous forme de crème et d’ovules. Ces médicaments sont disponibles également disponibles sans ordonnance sur demande en pharmacie.
Les solutions complémentairesLes antifongiques naturels
Des actifs et des plantes possèdent également des propriétés antifongiques. C’est le cas par exemple de (liste non exhaustive!) :
- la propolis, substance produite par les abeilles au printemps, mélange de résine prélevée sur les bourgeons et les arbres, et de cire et d’enzymes produites par les abeilles elles-mêmes. Le résultat ? Une résine aux propriétés exceptionnelles, utilisée depuis l'Antiquité, pour ses propriétés antimicrobiennes, antifongiques, antioxydantes et modulatrices des réponses inflammatoires et immunitaires.
- l’acide caprylique est un acide gras que l'on retrouve dans le lait maternel ou encore le lait de coco. Il possède des propriétés anti-microbiennes et anti-fongiques, notamment contre le Candida albicans.
- l'Extrait de Pépins de Pamplemousse (ou EPP) est produit à partir des pépins du Citrus paridisi. Il est riche en antioxydants (vitamine C, bioflavonoïdes) et est reconnu pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques à large spectre.
- l'ail, qui possède des propriétés bénéfiques pour notre santé. In vitro, il a démontré un effet antimicrobien et antifongique. Il est également riche en composés soufrés et en antioxydants.
Les probiotiques
La flore intestinale et vaginale sont étroitement liées. La bonne santé de la première conditionne celle de l’autre.
La flore vaginale est très riche en lactobacilles, une famille de bactéries qui participe à préserver l’équilibre de notre intimité.
La prise de probiotiques, et notamment de cette famille, avec des espèces comme Lactobacillus crispatus ou Lactobacillus gasseri, va agir à deux niveaux.
En premier lieu rééquilibrer la flore intestinale en cas de dysbiose (car c’est cette flore qui colonise ensuite le vagin).
Les Lactobacilles permettent également de lutter contre le développement de bactéries et de pathogènes :
- par la production d'acide lactique qui régule le pH et le maintient dans des valeurs acides limitant la prolifération d'indésirables
- par la synthèse de bactériocines qui inhibent la croissance de bactéries pathogènes
- par leur simple présence en quantité suffisante grâce à un effet de compétition, en empêchant l'adhésion des pathogènes aux cellules épithéliales du vagin.