Carence en fer et troubles digestifs, ce n’est pas une fatalité !
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Carence en fer et troubles digestifs, ce n’est pas une fatalité !

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Règles hémorragiques, alimentation pauvre en fer, grossesse, post-partum, il existe de nombreux facteurs favorisants la carence en fer dans la vie d’une femme. Pourtant, nous sommes une grande majorité à ne pas supporter au niveau digestif les fers classiques remboursés.

Découvrez pourquoi et surtout quelles sont les alternatives pour dire adieu aux carences en fer sans se mettre le ventre en vrac !

Carence en fer et troubles digestifs : définitions et symptômes

La carence en fer : définitions et symptômes

La carence en fer est la conséquence d’une insuffisance d’apports en fer au niveau alimentaire, de besoins augmentés (pendant la grossesse par exemple) et/ou de pertes sanguines importantes (règles hémorragiques, accouchement…). C’est ce déséquilibre entre apports, besoins et pertes qui entraîne l’apparition d’une carence en fer. Si cette carence se prolonge et s’aggrave, on peut aller jusqu’à l’anémie.


Pour savoir si l’on est carencé en fer, le médecin ou la sage-femme prescrivent une prise de sang pour doser la ferritine, une protéine qui permet d’évaluer les réserves en fer.

Il se base également sur les symptômes ressentis, évocateurs d’une carence en fer : fatigue chronique, chute de cheveux, pâleur, essoufflement au repos et/ou à l’effort, difficultés de concentration…

 

En fonction de ces deux paramètres, taux de ferritine sanguin et présence ou non de symptômes, le professionnel de santé vous proposera alors une supplémentation en fer afin de remonter vos réserves et de faire disparaître les troubles liés à cette carence en fer.

Les troubles digestifs, définitions et symptômes

On appelle troubles digestifs tous les troubles pouvant toucher une partie, ou plusieurs de vos organes digestifs : estomac, intestin, côlon…. Ces troubles peuvent être fonctionnels, c’est-à-dire liés à une faiblesse de l’un de ses organes, qui dysfonctionne ou fonctionne au ralenti, ils peuvent également être liés à des intolérances alimentaires, au contenu de votre assiette ou à une inflammation d’une partie de l’appareil digestif. Enfin, certains troubles digestifs sont également liés à une dysbiose, c’est-à-dire à une altération de notre microbiote, les bonnes bactéries naturellement présentes dans notre système digestif.

Les symptômes des troubles digestifs peuvent être extrêmement variés, selon la localisation du trouble et les causes ! Acidité et brûlures gastriques, reflux gastro-œsophagien, mauvaise digestion, crampes abdominales, ballonnements, maux de ventre, diarrhées, constipation sont autant de symptômes que le système digestif est en souffrance.

Pourquoi les fers remboursés prescrits en cas de carence en fer entraînent des troubles digestifs ?

Plus d’une femme sur deux ne supporte pas les fers classiques remboursés par la Sécurité Sociale. La cause de cela se trouve dans le choix du type de fer utilisé.

En effet, il existe, comme pour le magnésium par exemple, de nombreux type de fer différents : le sulfate de fer, le fumarate de fer, le gluconate de fer, le pidolate de fer ou encore le bisglycinate de fer. Ces type de fers, aussi appelés sels de fer, ont chacun des propriétés différentes, notamment en terme de coût et d’assimilation au niveau digestif. Par exemple, le sulfate de fer est très peu cher, mais extrêmement mal assimilé par l’intestin contrairement au bisglycinate de fer, coûteux mais le plus assimilable par notre organisme.

La quantité de fer mise dans la bouche n’est pas celle réellement absorbée et utilisable par notre corps ! Par exemple, quand on prend un comprimé de 80mg de sulfate de fer, seul 10% passe dans notre circulation sanguine, soit 8mg. Il reste donc 72mg de fer qui, avant de colorer les selles en noir et de finir dans nos toilettes, traverse notre système digestif et perturbe notre flore digestive et irrite nos intestins.

A la clé ? Douleurs digestives, nausées, ballonnements, ou encore constipation.

A l’inverse, avec un sel de fer bien assimilé comme le bisglycinate de fer, on peut en prendre moins pour obtenir la même quantité de fer absorbé, et ainsi diminuer le fer résiduel qui cause tous les troubles digestifs. Ainsi, à efficacité égale, on se retrouve avec une tolérance digestive complètement différente ! Et c’est même prouvé par plusieurs études, chez les adultes comme chez les enfants (1)(2).

Comment traiter sa carence en fer sans souffrir de troubles digestifs ?

Bien choisir le type de fer utilisé

La première des choses si vous souffrez de troubles digestifs en cas de supplémentation en fer est donc de bien regarder le type de fer utilisé dans le médicament ou le complément alimentaire. Evitez les sulfates, fumarates, ascorbate ou encore gluconate et privilégiez la forme “bisglycinate de fer”. Cette information se trouve obligatoirement dans la notice ou la liste d’ingrédients.

Prendre son fer bien au milieu du repas

Pour éviter les troubles digestifs, privilégiez la prise de votre fer bien au milieu du repas. Cela améliorera l’assimilation au niveau digestif.

Fractionner les prises

Privilégiez les fers qui permettent de répartir les doses au cours de la journée. En effet, les capacités d’absorption de notre intestin sont saturables, c’est-à-dire qu’au-delà d’une certaine quantité, plus rien ne passe et termine dans nos toilettes. Il est donc recommandé de fractionner les prises dans la journée, par exemple une gélule le matin et une gélule le midi.

Associer la vitamine C au fer

Le fer est mieux assimilé au niveau digestif en présence de vitamine C, et rappelez-vous, mieux il est assimilé et moins il perturbe et irrite notre intestin. Vous pouvez soit choisir du fer qui associe la vitamine C dans sa composition, et/ou prendre votre fer avec un jus de citron, une orange, un pamplemousse, tous les aliments riches en vitamine C seront des alliés pour optimiser à la fois l’assimilation et la tolérance digestive.

Mathilde,
Co-fondatrice Hollis et docteur en Pharmacie

 

Ressources

(1) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24152889/

(2) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29366419/

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